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Gabriel Attal seul candidat pour la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée : une élection sans surprise attendue

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Gabriel Attal seul candidat pour la présidence du groupe Renaissance à l’Assemblée : une élection sans surprise attendue

Réunion: Gabriel Attal est le seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre sortant est le seul candidat en lice pour diriger le groupe Renaissance. L'élection se tiendra ce samedi. Après son retour de Washington, Emmanuel Macron réunit les dirigeants principaux de la majorité à l'Elysée ce vendredi.

Écrit par Grégoire POUSSIELGUE

Réécrit

Malgré des désaccords nombreux, le candidat unique Gabriel Attal se présente pour diriger le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Sa candidature a été annoncée ce matin.

Peu de temps après, il a envoyé un message à tous les membres du parti Renaissance. Il a souligné que la France vit actuellement une période sans précédent et que le paysage politique est à un tournant crucial pour son avenir. Après des discussions et en mettant en avant l'importance de l'unité, il a annoncé sa candidature à la présidence du groupe politique.

Darmanin et Borne ont décidé de se retirer. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, était prêt à soutenir Elisabeth Borne pour une candidature, mais tous les deux ont finalement décidé de ne pas se lancer. Borne a sondé l'opinion des députés pour évaluer sa popularité, mais n'a pas réussi à convaincre. Certains députés de la majorité présidentielle se sont montrés réticents à sa candidature et ont menacé de quitter le groupe pour rejoindre le parti d'Edouard Philippe, Horizons.

Les élections auront lieu samedi matin. Il est très probable que le Premier ministre soit plébiscité, car son engagement pendant la campagne des législatives a été remarquable et apprécié par les élus du parti Macron. Aurore Bergé, députée des Yvelines, a souligné sur France Info qu'il était légitime, ayant été à la tête de la majorité présidentielle et ayant défendu nos couleurs tout au long de la campagne des législatives.

En tant que leader du groupe Renaissance, Gabriel Attal prendra une place importante au sein du parti d'Emmanuel Macron, alors que l'avenir politique se joue principalement à l'Assemblée nationale. Il se détache de celui qui l'a nommé ministre et Premier ministre et vise à rester en avance sur ses concurrents.

Dans sa déclaration, il exprime clairement sa désapprobation envers Emmanuel Macron. Il souligne que la dissolution et les élections législatives anticipées ont failli causer la disparition de leur groupe. Après le second tour des élections, il a souligné que la dissolution n'était pas son choix. Il propose de revoir complètement les méthodes et l'organisation, en tirant des enseignements des expériences depuis 2017 et surtout depuis 2022. Dans ce document consulté par l'AFP, Gabriel Attal ne fait jamais référence à Emmanuel Macron.

Pour devenir député, Gabriel Attal devra attendre que le président accepte la démission de son gouvernement, tout comme les autres ministres élus députés. Cette décision pourrait être prise la semaine prochaine, avant le début de la XVIIe législature jeudi. Gabriel Attal a précisé qu'il restera Premier ministre tant que cela sera nécessaire, et qu'il pourra siéger en tant que député une fois que sa démission aura été acceptée par le président et que les affaires courantes auront été gérées par son gouvernement.

Consultez également :

ANALYSE – Les raisons pour lesquelles Emmanuel Macron a refusé d'accepter la démission de Gabriel Attal

En revenant du sommet de l'Otan, Emmanuel Macron se plongera à nouveau dans la politique française. Il a convoqué plusieurs membres de la majorité en fin de matinée – Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Yaël Braun-Pivet, Elisabeth Borne – pour discuter de la situation actuelle et trouver une solution à la crise politique.

Il a écrit une lettre aux partis politiques leur demandant de trouver un accord pour former une coalition et empêcher le Nouveau Front Populaire (NFP) de prendre le pouvoir, mais cela n'a pas encore eu d'effet sur la situation actuelle.

Également à noter:

Macron prend son temps en encourageant la construction d'une coalition diversifiée.

Malgré de nombreuses discussions et négociations, la situation politique reste bloquée et difficile à résoudre.

Grégoire Poussielgue

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