Établissement scolaire: les informations disponibles sur l'essai du port de l'uniforme
Plusieurs villes se sont déjà proposées volontairement pour tester cette mesure. Le gouvernement a l'intention de mener une étude scientifique sur cette expérimentation afin de déterminer si elle devrait être étendue à tous.
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De nombreux élèves dans toute la France vont bientôt commencer à porter l'uniforme à l'école. Cependant, cela ne sera que pour une période temporaire, le temps d'une grande expérience. Plusieurs administrations locales ont accepté de participer à cette mesure dans leurs établissements.
En septembre, Gabriel Attal, qui est le ministre de l'Education nationale, avait exprimé son soutien à cette étape de test qui devrait être réalisée à une grande échelle. Ce soir, lors de son apparition à l'émission de TF1 à 20h, il devrait donner plus de détails sur les plans spécifiques de ces tests.
1. Quelles villes participeront à cette expérience ?
Plusieurs collectivités sont intéressées par cette expérience. Bien que la liste complète ne soit pas encore connue, Tourcoing, Reims, Nice et Perpignan seraient parmi elles. Les départements de l'Allier et des Alpes-Maritimes, ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes, ont également proposé leur participation.
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En septembre dernier, Gabriel Attal avait annoncé que le test serait spécifiquement dirigé vers diverses régions et établissements scolaires tels que les écoles, les collèges et les lycées. L'objectif était d'établir une méthodologie d'évaluation efficace et de déterminer si cela serait bénéfique ou non pour les élèves.
Quel que soit le cas, il y aura une limitation du nombre de collectivités dans lesquelles le test sera effectué, car une partie du financement sera fournie par l'Etat. De plus, chaque établissement devra obtenir l'approbation préalable du projet lors d'une réunion du conseil d'administration ou du conseil d'école afin d'inclure cette mesure dans son règlement interne.
Quel sera le design et le prix de l'uniforme ?
Les familles concernées par cette expérimentation recevront cinq polos, deux pulls et deux pantalons par enfant. Chaque enfant aura également droit à un vêtement de rechange neuf par an, en cas de taille trop petite ou de dommage. On ne sait pas encore si l'uniforme sera le même pour les filles et les garçons, s'il changera selon les saisons ou s'il comprendra une tenue de sport. La couleur de l'uniforme n'est pas précisée non plus. Cependant, il sera identique dans toute la France. Les collectivités auront tout de même la possibilité de le personnaliser, par exemple avec un écusson.
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Le kit coûtera 200 euros, cependant, pendant cette période d'expérimentation, les familles n'auront pas à payer. Le coût sera partagé à parts égales entre l'État et les autorités locales telles que la mairie, le département ou la région. Gabriel Attal avait précisé la semaine dernière sur franceinfo qu'il travaillait avec les collectivités locales concernées pour que les familles n'aient pas de frais à payer lors de cette expérimentation.
3. Quand est-ce que ce test sera mis en place?
Les collectivités qui le souhaitent pourront commencer à mettre en place le test à partir de la rentrée prochaine, en septembre 2024, voire même dès le printemps pour celles qui sont les plus motivées, selon les informations de franceinfo. Selon « Le Figaro », le test aura une durée de deux ans.
Selon Gabriel Attal, la prochaine étape consistera à évaluer l'impact du port de l'uniforme à l'école sur l'autorité, le harcèlement scolaire et les questions de laïcité. Il sera également important d'étudier les effets de l'uniforme sur la transmission des connaissances, l'amélioration du niveau scolaire et le rétablissement de l'autorité dans les établissements scolaires.
Dans cette optique, le ministre désire un suivi de recherche approfondi basé sur des éléments scientifiques. Par la suite, si cela s'avère efficace, il sera possible d'engager un débat sérieux sur la généralisation de l'uniforme en France, mais au moins, celui-ci reposera sur des fondements scientifiques.
5. Quelle est la réaction des syndicats d'enseignants ?
En septembre, Guislaine David, représentante principale du plus grand syndicat des enseignants du primaire, la FSU-SNUipp, a déclaré que cette expérience serait inutile. Selon elle, "l'introduction de l'uniforme ne résoudra pas les problèmes d'attrait de la profession, de salaires ou d'autorité, car pour créer un bon environnement scolaire, il faut réduire les effectifs dans les classes". Elle a également critiqué le retour d'une idée "qui revient sans cesse".
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Gabriel Attal semble lui-même incertain. Le ministre a admis la semaine dernière sur franceinfo qu'il était partagé sur la question de l'uniforme et qu'il n'était pas encore convaincu que cela résoudrait tous les problèmes. Cependant, il estime que l'expérimentation permettra de calmer les passions et de poser des bases plus solides pour le débat.
Mon nom est Hayat Gazz
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