En raison de la pénurie d'ingénieurs, CentraleSupelec envisage d'élargir son processus de recrutement. Face à une offre limitée, l'école mise sur les étudiants étrangers et les nouveaux bachelors afin d'augmenter le nombre de diplômés de manière significative dans les dix prochaines années. Les frais de scolarité pour ces formations post-bac sont considérablement plus élevés que ceux du diplôme traditionnel, qui pourraient également subir des modifications.
Par Marie-Christine Corbier
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Les grandes écoles publiques, comme CentraleSupelec, sont confrontées au défi de répondre aux besoins de réindustrialisation et de former davantage d'ingénieurs tout en maintenant un budget constant. Pour relever ce défi, l'établissement envisage d'élargir son recrutement en attirant des étudiants internationaux vers de nouvelles formations qui seront financées par leurs propres moyens.
Le nombre d'élèves à CentraleSupelec est passé de 800 à 970 depuis 2018 grâce à une gestion rigoureuse et à une subvention publique constante. Cependant, il sera difficile d'augmenter davantage sans un soutien public supplémentaire, étant donné que les frais de scolarité s'élèvent à 3 500 euros par an, explique Romain Soubeyran, directeur général de l'établissement, dans une interview accordée aux "Echos".
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