Accueil AI Vers un vote pour désigner le candidat de la gauche à Matignon : tensions et blocages persistants

Vers un vote pour désigner le candidat de la gauche à Matignon : tensions et blocages persistants

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Vers un vote pour désigner le candidat de la gauche à Matignon : tensions et blocages persistants

L'idée d'organiser un vote pour choisir le candidat de gauche pour le poste de Premier ministre à Matignon gagne du terrain, même si La France Insoumise refuse de participer. Les partis communistes et socialistes demandent un vote pour sélectionner le candidat du Nouveau Front populaire pour le poste de Premier ministre. Il est possible que les écologistes se joignent bientôt à cette demande. Cependant, La France Insoumise reste fermement opposée à l'idée d'un tel vote.

Écrit par Hadrien Valat

Les députés de gauche comme Antoine Léaument, Aurélien Taché ou Sophia Chikirou, ainsi que l'écologiste Sandrine Rousseau, appellent Huguette à revenir sur le réseau social X, suivi de milliers de militants. Malgré cela, Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion, a refusé l'offre des communistes d'être la candidate du Nouveau Front populaire (NFP) au poste de Première ministre, en raison du refus des socialistes.

Suite à cela, La France insoumise a refusé la proposition de Laurence Tubiana, soutenue par le PS. Cependant, l'architecte de l'accord de Paris sur le climat s'est montrée ouverte à assumer cette fonction. Elle a affirmé à l'AFP qu'en période de crise politique, il est nécessaire de répondre à cette situation. Elle a déclaré qu'il était important d'avoir une personne de gauche à ce poste, et si nécessaire, elle serait prête à assumer cette responsabilité. Elle a également promis de mettre en place une politique de gauche, en réponse aux critiques des Insoumis qui la qualifient de macroniste. En cas d'accession à Matignon, elle compte faire de la réforme des retraites et du dialogue social sur le SMIC et les bas salaires ses priorités.

Le NFP est confronté à une situation de blocage total, avec les noms des deux femmes au cœur des négociations, dans ce qui semble être une répétition du match LFI-PS, Jean-Luc Mélenchon-Olivier Faure. Pour trouver une solution à cette impasse, les communistes ont suggéré dès mardi, dans un communiqué, de permettre aux députés du NFP de voter pour désigner un Premier ministre. Cette proposition a également été soutenue par d'anciens Insoumis tels que François Ruffin, Clémentine Autain ou Alexis Corbière.

Le jeudi matin, les membres du parti socialiste ont exprimé leur désir de résoudre les négociations en faisant voter les parlementaires pour départager les candidatures. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a souligné sur BFMTV que le vote était un moyen simple en démocratie pour prendre une décision. Le secrétaire général du parti, Pierre Jouvet, a également insisté sur LCI sur la nécessité de sortir de l'impasse actuelle et de faire avancer les choses.

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Le candidat communiste André Chassaigne a été sélectionné par les partis de gauche pour devenir président de l'Assemblée nationale.

ANALYSE – Le vote pour élire le président de l'Assemblée nationale, un premier test électoral pour le président Emmanuel Macron.

Le Parti socialiste a publié un communiqué demandant que le vote de désignation de Laurence Tubiana intervienne rapidement. Ils soutiennent sa candidature, qui est également soutenue par le Parti communiste français et Les Ecologistes.

Situation d'urgence

Clémence Guetté a discuté d'un scénario lors d'une interview sur France Info. Elle a affirmé que, selon elle, il n'y a aucune raison de changer d'approche. Elle a expliqué qu'il serait facile de proposer des solutions démagogiques comme le vote des députés, mais que la méthode de sélection du candidat ne doit pas être prise à la légère. Selon elle, si seulement 51% des députés soutiennent quelqu'un, cela signifierait une candidature faible. Il est important que cette personne ait un soutien solide derrière elle.

Si un vote doit avoir lieu pour choisir le Premier ministre, il devra se faire en prenant en considération les ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères, selon Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée.

Et que pensent les écologistes de cette situation ? Selon un député écologiste, soutenir une solution de compromis serait une avancée. Un autre député estime qu'un vote est désormais indispensable et urgent, comme il l'a rapporté aux journalistes des "Echos". Les membres du parti écologiste attendent la nomination du président de l'Assemblée nationale ce jeudi soir avant de formellement demander un vote pour le Premier ministre au sein du NFP.

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GUIDE – Informations essentielles sur la nouvelle Assemblée : groupes, présidence, fonctions clés.

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Hadrien Valat

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