Accueil AI Les « frondeurs » de La France insoumise se réorganisent et lancent « L’Après » : quel impact sur la gauche française ?

Les « frondeurs » de La France insoumise se réorganisent et lancent « L’Après » : quel impact sur la gauche française ?

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Les « frondeurs » de La France insoumise se réorganisent et lancent « L’Après » : quel impact sur la gauche française ?

Les membres rebelles du parti politique se regroupent et se préparent pour l'avenir. La dissidente de la France insoumise, Clémentine Autain, ainsi que les membres exclus du parti, Alexis Corbière, Danielle Simonnet, Raquel Garrido et Hendrik Davi, ont lancé leur nouveau mouvement appelé "L'Après" ce vendredi, dans le but d'avoir une influence sur la gauche politique.

Écrit par Hadrien Valat

Après avoir rompu avec La France insoumise, les membres des "frondeurs" se retrouvent sans soutien politique. Cependant, ils ne resteront pas longtemps sans projet. Fraîchement réélus députés, Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Raquel Garrido, qui a été candidate malheureuse en Seine-Saint-Denis, ont lancé "L'Après" à Bagnolet. Ce nouveau mouvement, appelé "L'Association pour une République écologique et sociale", vise à proposer une alternative politique.

Un membre important du mouvement des « frondeurs », François Ruffin, est absent. Cependant, Guillaume Ancelet, qui est le président de Picardie Debout !, un groupe de soutien au député de la Somme, est présent.

"Préparer la période après le mandat de Macron"

"Le projet "Après" est présenté comme un outil politique au service d'un Nouveau Front populaire par la représentante de Paris Danielle Simonnet. Il est décrit comme un incubateur visant à approfondir notre stratégie de transformation sociale radicale par Hendrik Davi. Alexis Corbière a expliqué sur LCI que ce projet vise à se préparer pour la période après le mandat de Macron, après la Ve République, après Le Pen."

Le manifeste du groupe "Après" exprime leur mécontentement d'avoir été exclus de l'organisation politique qu'ils ont aidé à créer, de manière antidémocratique. Malgré cela, ils restent déterminés à poursuivre leur action politique collective et à promouvoir un projet de transformation profonde de la société, sans se laisser enfermer dans des querelles personnelles.

Quel est le groupe à l'Assemblée nationale ?

Il y a peu de temps, un groupe de députés dissidents a envoyé une lettre aux présidents actuels des groupes écologiste et communiste à l'Assemblée nationale, leur suggérant de former un grand groupe commun. Cependant, cette proposition n'a pas encore été prise en compte.

Alexis Corbière a exprimé le souhait de former une coalition avec les écologistes et les communistes, mais si nécessaire, il faudra faire un choix entre les deux. Il a souligné que leur objectif n'est pas de perturber, remplacer ou affronter qui que ce soit.

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Les opposants des Insoumis ripostent, mais leurs anciens alliés sont déterminés à ne pas les laisser s'en sortir si facilement ou à se réorganiser sans difficulté. Adrien Quatennens, qui a renoncé à sa candidature à la députation mais reste fidèle à Jean-Luc Mélenchon, a souligné immédiatement la date de création de l'association, le 21 mai, avant même que les dissidents aient officialisé leur départ de LFI. Il a ironisé en disant que "l'après était déjà avant".

Selon Clémentine Autain, il s'agit simplement d'une erreur technique dans les mentions légales, et elle accuse ceux qui tentent de discréditer leur initiative. De leur côté, les responsables du nouveau mouvement expliquent que la création d'un outil politique unitaire était nécessaire pendant les élections européennes, avec une gauche divisée et des attaques agressives en interne. Cette situation n'est pas étonnante.

En résumé, les objectifs précis de "L'Après" ne sont pas encore bien définis, mais ceux qui le critiquent sont déjà bien connus.

Hadrien Valat

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