Les membres importants du parti politique de droite ont exprimé leur satisfaction suite à la nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre. Malgré leur soutien initial, ils souhaitent que leur programme législatif, comprenant 13 textes et deux points non négociables, soit au moins en partie intégré par le nouveau gouvernement.
Écrit par Jacques PAUGAM
Un membre de la Droite nommé Premier ministre à Matignon. Bien que minoritaire à l'Assemblée nationale, la Droite républicaine (DR) peut se féliciter d'avoir maintenant un Premier ministre issu de ses propres membres. Après l'éventuel favori Xavier Bertrand, c'est finalement Michel Barnier, âgé de 73 ans, qui a été choisi pour sa capacité à éviter une réaction immédiate du RN. Cependant, il devra composer avec les membres de son propre parti qui souhaitent influencer la politique du prochain gouvernement. Les députés de droite se sont réunis autour de Laurent Wauquiez ce jeudi à 18h30 pour discuter des modalités de leur soutien.
Le précédent président de région avait changé d'avis et décidé de former une alliance avec le centre, ouvrant ainsi la voie à la nomination d'un Premier ministre de droite par Emmanuel Macron si Xavier Bertrand était nommé. Cependant, la menace d'une censure immédiate du RN a finalement annulé les chances de ce dernier. C'est donc Michel Barnier qui a reçu le soutien de la plupart des leaders républicains ce jeudi, après que le RN a annoncé qu'il voulait examiner attentivement son discours de politique générale avant de se prononcer.
Accord législatif
Laurent Wauquiez, à la tête des 47 députés DR, a immédiatement exprimé sa confiance envers Michel Barnier en tant que nouveau chef du gouvernement de la France. Il a souligné les qualités nécessaires pour réussir dans cette mission difficile. De son côté, Bruno Retailleau, président du Sénat, a également félicité Michel Barnier pour sa volonté de rassembler, son courage d'agir et sa droiture pour être respecté.
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"Nous nous concentrerons uniquement sur ce qui est bénéfique pour la France et sur les réformes essentielles pour le pays", a déclaré Gérard Larcher, président du Sénat. De son côté, Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains, a souligné qu'il est conscient des priorités de notre parti politique, qui visent à répondre aux attentes et aux besoins des Français. Bruno Retailleau, pour sa part, insiste sur la nécessité d'une politique claire pour redresser la France, selon les informations des "Echos".
Concertation
En dépit d'une attitude positive de départ, le groupe reste fermement attaché à son "pacte législatif" comprenant 13 textes et deux lignes directrices, qu'un futur gouvernement devra au moins partiellement reprendre pour obtenir le soutien des députés de la Droite républicaine. Lors de la réunion des députés DR jeudi soir, l'objectif était de mesurer la réaction à cette nomination, qui semble être accueillie de manière favorable selon l'entourage de Laurent Wauquiez. Un membre du parlement de droite souligne qu'il vaut mieux avoir un Premier ministre de droite qu'un Premier ministre de gauche.
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Le mercredi, Michel Barnier a contacté Laurent Wauquiez pour s'assurer qu'il ne s'opposerait pas à sa nomination. Un proche du président de région a souligné qu'il ne voulait pas que son candidat soit critiqué dès le début. Cependant, avec la formation imminente d'un gouvernement, la question de la ligne politique et d'une possible participation risque de se poser à nouveau. Laurent Wauquiez a déjà averti Emmanuel Macron qu'il ne soutiendrait pas les tentatives de débauchages. Est-ce que cela restera le cas avec un Premier ministre de droite ?
"Pour avancer dans les orientations politiques, il est nécessaire de réunir tous les chefs de groupes parlementaires autour de la table pour discuter. Même s'il est bien accueilli à droite, Michel Barnier devra travailler avec toutes les familles politiques présentes à l'Assemblée nationale, y compris la sienne."
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Jacques Paugam
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