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Javier Milei prépare son gouvernement et annonce les premières mesures économiques après sa victoire en Argentine

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Javier Milei prépare son gouvernement et annonce les premières mesures économiques après sa victoire en Argentine

En Argentine, Javier Milei, qui sera le prochain président, se concentre sur la formation de son gouvernement après avoir célébré sa victoire dimanche. Il a également annoncé les premières mesures économiques qu'il mettra en place une fois qu'il entrera en fonction le 10 décembre.

Par Anaïs Dubois

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Suite au choc causé par l'élection de Javier Milei à la présidence de l'Argentine, les incertitudes entourant sa future gouvernance du pays se sont quelque peu dissipées. Profitant d'un moment de calme inhabituel en ce lundi férié, jour de la "souveraineté nationale", le futur président a fait quelques déclarations en attendant une réunion avec le gouvernement actuel afin d'organiser la transition jusqu'à sa prise de fonction, le 10 décembre.

Le nouveau président a aussi annoncé ses premières actions : la restructuration du gouvernement et les premières mesures pour introduire le dollar comme monnaie principale dans l'économie argentine, ou du moins permettre une compétition libre entre différentes monnaies, dans le but ultime de supprimer la banque centrale.

Le président a également réaffirmé son plan politique libéral lors d'une interview à Radio Mitre : "Tout ce qui peut être transféré au secteur privé sera transféré", a-t-il déclaré. Il souhaite commencer par privatiser tous les médias publics, y compris l'agence de presse nationale Telam, qu'il considère comme un "instrument de propagande".

Le futur président a déclaré que pendant la campagne, la majorité du temps consacré à notre espace politique a été utilisé de manière très négative. Cela a contribué à une campagne déloyale, caractérisée par la propagation de la peur.

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Javier Milei a également déclaré que YPF, une entreprise publique de production et de fourniture d'hydrocarbures, serait vendue après une restructuration. Lors de l'ouverture des marchés lundi à Wall Street, les actions de la compagnie pétrolière ont augmenté de 43 % en prévision d'une éventuelle privatisation.

Depuis qu'il a été déclaré vainqueur, tout le monde se demande qui fera partie du gouvernement du futur président. En effet, pendant sa campagne, il n'a pas révélé grand-chose de ses intentions, à part quelques postes qui seront attribués à des membres proches de son parti, qui sont parmi les plus fidèles.

En ce qui concerne le reste, "nous allons surprendre avec la composition de notre équipe. Nous sommes en train de recruter des spécialistes de différents partis politiques. Seuls les plus talentueux seront sélectionnés", a-t-il affirmé. En effet, Javier Milei a confirmé la présence de politiciens chevronnés au sein de son équipe, qui incarnent cette "élite politique" contre laquelle lui, en tant que candidat "hors système", a pourtant mené sa campagne.

Ces nouvelles coalitions répondent à diverses exigences pour le futur dirigeant du pays. Tout d'abord, elles visent à combler les lacunes de son parti politique, La libertad avanza, fondé en 2021, qui souffre d'un manque critique de cadres qualifiés et expérimentés pour occuper des postes gouvernementaux.

Des alliances sont en préparation

Javier Milei prévoit également de nommer plusieurs personnes recommandées par l'ancien président de droite Mauricio Macri (2015-2019) à des postes clés, notamment au ministère de l'Économie. Ce soutien crucial de Macri lui a été précieux dans sa victoire, mais il ne sera pas suffisant pour obtenir une majorité au parlement.

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Effectivement, étant donné qu'il n'a que 38 députés et sept sénateurs, le futur président devra obtenir le soutien d'autres partis politiques pour faire accepter ses propositions radicales au Congrès argentin, afin d'éviter d'avoir à gouverner par décrets.

Les alliances deviennent encore plus importantes car, selon Lucía Vincent, politologue de l'Universidad Nacional de San Martín, l'Argentine est un pays où il y a de nombreuses manifestations sociales. Les syndicats et les acteurs des mouvements sociaux vont probablement descendre dans la rue, ce qui entraînera une période de conflit social intense. Il reste à voir si un gouvernement pourra réellement être formé et être en mesure de gouverner efficacement.

Anaïs Dubois, qui se trouve à Buenos Aires, a envoyé ce message.

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