La poudre énergisante "Sniffy" a été interdite à la vente en raison de ses effets similaires à ceux de la cocaïne lorsqu'elle est inhalée par le nez. Cette décision a été prise suite à la promesse du ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, qui avait exprimé des préoccupations quant à la sécurité de ce produit.
Écrit par Julie Zulian
La manière dont il était inhalé ressemblait à celle de la cocaïne, ce qui a attiré l'attention des autorités chargées de la santé publique et de la prévention. La poudre énergisante nommée "Sniffy" a récemment été interdite à la vente par un arrêté signé par la ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités, Catherine Vautrin, qui a démissionné peu de temps après.
Disponible dans différentes saveurs, le produit appelé "Sniffy" était vendu en ligne et dans certaines tabacs depuis quelques mois, suscitant des débats et des controverses.
"Protection des jeunes générations"
Catherine Vautrin a exprimé sa préoccupation quant au risque d'addiction lié à la consommation d'une substance blanche par inhalation, qui peut être associée à des produits illicites. C'est pourquoi elle a demandé et obtenu l'autorisation de la Commission européenne pour interdire ce produit par arrêté.
En mai dernier, le ministre adjoint de la Santé, Frédéric Valletoux, avait pris l'engagement de mettre en place des mesures pour interdire ce produit énergisant. Il a souligné l'importance de protéger la santé des jeunes lors de l'annonce de la publication de l'arrêté.
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La consommation de tabac, d'alcool et de cannabis diminue chez les adolescents.
Selon cette décision officielle, la vente de produits en poudre contenant des substances actives stimulantes pour le corps, en particulier le système nerveux, ainsi que de produits destinés à être consommés par voie nasale ou créant une confusion avec la consommation de drogues illicites, est interdite pour une période d'un an.
Les experts en addiction sont préoccupés par le "Sniffy", un produit contenant divers composants tels que de la L-arginine, de la créatinine, de la L-citrulline, de la taurine et de la maltodextrine. Bien que ces substances soient autorisées, la méthode d'inhalation du produit suscite des inquiétudes parmi les experts en addiction et a été critiquée par des représentants de diverses professions, y compris des syndicats de police et des buralistes.
Cette mesure est mise en place alors que l'utilisation de cocaïne est en augmentation en France. Selon une recherche de l'Observatoire des drogues et des addictions (OFDT) publiée à la fin de juin, environ un adulte sur dix (9,4%) avait essayé la cocaïne au moins une fois en 2023, contre 5,7% en 2017.
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Julie Zulian
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