Gabriel Attal est surnommé l'homme mitraillette en raison de sa rapidité et de son efficacité. Cette information est uniquement accessible aux abonnés.
Il vient de devenir le chef du groupe Renaissance à l'Assemblée et vise la direction du parti à l'automne. Quelles sont les motivations d'Attal pour se lancer dans cette course ?
Écrit par Cécile CORNUDET
Lorsque Gabriel Attal fait son discours de politique générale à la fin de janvier, trois semaines après avoir pris ses fonctions à Matignon, on remarque immédiatement une particularité : il parle très rapidement. Cela le rend visible pour le grand public, mais en réalité, il a du mal à agir efficacement, car sa majorité à l'Assemblée est fragile.
Sa montée en puissance est rapide. Peu connu à la fin du mois d'août lorsqu'il annonce l'interdiction de l'abaya, il se retrouve cinq mois plus tard à la tête de Matignon. À seulement 34 ans, il se distingue par sa capacité à s'exprimer de manière incisive, à répondre aux attentes du public et à suivre une méthode bien définie. Il affirme : "Je dis, je fais", en abandonnant les longs discours que les Français ne prennent plus la peine d'écouter. Certains observateurs attentifs auraient pu voir dans ces propos une critique voilée envers Emmanuel Macron.
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