A l'Assemblée, Gabriel Attal confronté à la fragilité de l'unité du groupe Renaissance. Cette information est disponible uniquement pour les abonnés.

En tant que seul postulant, le Premier ministre a été choisi comme président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Cependant, les membres de l'aile droite et de l'aile gauche sont déterminés à faire valoir leurs opinions plus que jamais.

Écrit par Grégoire POUSSIELGUE

Lundi matin, Gabriel Attal organisera la première réunion en ligne avec les 99 députés du groupe Renaissance. Après avoir été élu président du groupe avec une large majorité (84 votes pour, 7 votes blancs et 7 abstentions) sans adversaire, le Premier ministre souhaite passer rapidement à l'action. Il a promis aux députés qu'il sera toujours un défenseur infatigable de l'unité du groupe et qu'il cherchera à établir des liens avec d'autres forces politiques qui soutiennent les valeurs de la République et le succès de la France.

En opposition à Emmanuel Macron, qui souhaitait une élection du président du groupe en septembre et plaidait pour une direction collégiale temporaire, Gabriel Attal a remporté sa lutte et s'est affirmé. Maintenant, il est temps de se réconcilier officiellement avant des périodes agitées à venir. Cependant, malgré cette façade d'unité, l'élection de Gabriel Attal n'a pas réussi à dissimuler les profondes divisions au sein de Renaissance, qui est ressorti vaincu des élections législatives.

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