François Hollande critique Emmanuel Macron pour avoir censuré Lucie Castets: une faute institutionnelle selon l’ancien président

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L'ancien président François Hollande critique Emmanuel Macron pour avoir censuré Lucie Castets, qualifiant cela de "faute institutionnelle". Hollande, désormais député de Corrèze, affirme que la responsabilité de censurer Castets aurait dû revenir à l'Assemblée nationale, et non au président de la République lui-même.

Écrit par Claude Fouquet

François Hollande prend la parole publiquement. Lors d'une interview avec le magazine "Le Point", l'ex-président de la République, qui a été réélu député lors des dernières élections législatives, critique fortement Emmanuel Macron pour son retard à nommer un nouveau Premier ministre. Il reproche également à son successeur d'avoir refusé de nommer Lucie Castets à ce poste.

D'après François Hollande, Emmanuel Macron a commis une erreur en s'opposant à la gauche, ce qui ne correspondait pas à son rôle. Il considère que c'était une violation des règles institutionnelles de la présidence.

Selon l'ancien président socialiste, Emmanuel Macron a commis une erreur politique en s'impliquant dans la censure de Lucie Castets. Il estime que cette décision aurait dû revenir à l'Assemblée nationale après que les députés aient eu l'opportunité d'entendre la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et d'exprimer leur choix.

Selon François Hollande, suivre cette approche aurait permis de progresser dans la bonne direction. Il pense que si Lucie Castets n'avait pas réussi à trouver un compromis avec les autres groupes et avait été censurée par l'Assemblée nationale, une solution alternative aurait gagné en légitimité. Selon l'ancien président, la situation de blocage actuelle est une erreur institutionnelle et politique de la part d'Emmanuel Macron.

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Lorsqu'on lui a demandé comment il voyait le futur gouvernement de la France et s'il pourrait travailler avec La France insoumise (LFI), François Hollande a souligné qu'il était nécessaire que certaines conditions soient remplies pour gouverner avec toutes les composantes de la gauche. Il a déclaré que la direction du gouvernement devait être socialiste et que cette union devait adopter une approche ouverte capable de trouver des compromis tout en étant favorable à la construction européenne.

L'ancien président socialiste exprime son désaccord avec l'idée de former une alliance avec le centre. Il parle également de son implication dans le Nouveau Front populaire et sa réélection en tant que député, expliquant que son engagement est motivé par le souci d'empêcher l'extrême droite de prendre le pouvoir en France pour la première fois.

Il estime que la gauche ne pouvait vaincre que si elle était unie, malgré ses réserves envers LFI. Il affirme que c'était le seul moyen possible. Il ne croit pas en une alliance avec le centre, car selon lui, cela reviendrait à se rapprocher de la droite, comme cela a été le cas pendant plus de sept ans avec Macron.

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La déclaration a suscité rapidement des réactions. Marine Tondelier, la leader écologiste, a exprimé son soutien à cette déclaration. Elle a affirmé sur LCI que c'était le François Hollande apprécié, fort et populaire du NFP, qui remettait les choses en ordre.

Dans une interview sur BFMTV, François Bayrou a critiqué les déclarations de François Hollande. Le président du Modem a qualifié ces propos de non sens, en rappelant que c'est au président de la République de choisir le Premier ministre et qu'il est inutile de demander aux partis de se mettre d'accord.

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