Selon le camp du président Macron, la deuxième étape de l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale se déroulera jeudi. Ils veulent prouver que la gauche n'est pas majoritaire en confiant à Attal la mission de discuter avec Wauquiez.

Écrit par Cécile CORNUDET

Lorsque les règles sont ignorées, de nouvelles règles sont créées. Aujourd'hui, l'élection du président de l'Assemblée nationale prend une tournure inédite, sans référence à aucun texte existant. Cela doit démontrer que la gauche, qui a remporté les élections législatives, n'a pas la majorité, selon ceux qui s'y opposent. C'est-à-dire le camp présidentiel et la droite.

La gauche souhaite prouver sa domination dans l'Hémicycle en votant, affirmant ainsi sa légitimité au pouvoir. Cela sera sa deuxième tentative. Aujourd'hui, les Insoumis ont admis avoir perdu la première manche, n'ayant pas réussi à se mettre d'accord sur un candidat pour le poste de Premier ministre. La couleur du président de l'Assemblée déterminera probablement la composition de la future coalition.

"Plan de législation"

Bien que l'axiome soit un peu simpliste, il est devenu une lueur d'espoir pour beaucoup dans ces temps de confusion. Pour une fois, l'Elysée, Gabriel Attal, les principaux ministres, les députés de la majorité présidentielle sont tous d'accord. Gabriel Attal a été chargé de discuter avec Laurent Wauquiez, le leader du groupe LR, le groupe LIOT et les partis alliés tels que le Modem et Horizons. Un vote interne aura lieu parmi les députés de la majorité présidentielle et du Modem pour choisir un nom. Celui de Yaël Braun-Pivet semble être le favori jusqu'à présent.

En face d'elle, il n'y a pas de représentant unique de la gauche, mais le centriste Charles de Courson, qui cherche à rassembler en se basant sur des points communs, notamment son opposition à la réforme des retraites. Il est difficile de prédire comment les députés de gauche vont se comporter. Les tensions sont déjà palpables, avec La France insoumise accusant Yaël Braun-Pivet d'avoir conclu un accord avec le Rassemblement National, ce qu'elle nie catégoriquement. De son côté, le camp présidentiel rappelle que Charles de Courson n'a pas voté en faveur du mariage pour tous, tout comme Huguette Bello, ce qui lui a valu d'être écartée par le PS pour le poste de Premier ministre.

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La compétition pour devenir président de l'Assemblée nationale prend de la vitesse

Est-ce que le choix du président de l'Assemblée nationale peut être le point de départ d'une coalition, comme le suggère un conseiller ? Emmanuel Macron a demandé à ses partisans de collaborer avec les autres forces politiques dites "républicaines" pour élaborer un programme d'action et de législation.

Au moins, les personnes proches de la gauche espèrent mettre fin à la saga sans fin. Bien qu'elle se nuit en montrant son désaccord constant, elle donne également l'impression aux observateurs que c'est elle qui détient la solution à la crise. Le but est de démontrer que l'action se déroule ailleurs.

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L'auteure de ce texte est Céc

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