Accueil AI Le département de l’Essonne confronté à l’effondrement de ses recettes : une traque des économies s’impose

Le département de l’Essonne confronté à l’effondrement de ses recettes : une traque des économies s’impose

0
Le département de l’Essonne confronté à l’effondrement de ses recettes : une traque des économies s’impose

Le département de l'Essonne est confronté à la nécessité de faire des économies en raison de l'effondrement de ses revenus. Pour l'année 2023, il prévoit une diminution de ses recettes d'environ 100 millions d'euros. Cette baisse s'explique principalement par la diminution de 80 millions d'euros des droits de mutation sur les ventes d'appartements. Par conséquent, la collectivité est contrainte de prévoir un budget 2024 avec de fortes réductions des investissements.

Par moi-même, Alain Piffaretti

En 2023, l'Essonne fait partie des départements les plus touchés en France par la forte diminution des frais de notaire. Cela est dû à la baisse du nombre et du prix des ventes dans le secteur immobilier, ce qui entraîne une diminution des droits de mutation. En conséquence, l'Essonne pourrait perdre environ 80 millions d'euros en 2023. De plus, il y aurait une baisse des recettes de TVA d'environ 12 millions d'euros et quelques millions de moins en dotations de l'Etat.

La diminution de ces cent millions d'euros est d'autant plus problématique que, dans le même temps, les dépenses obligatoires du département ont augmenté. Le budget de fonctionnement de la collectivité pour 2023, qui représente 96 % des dépenses obligatoires, connaît en effet une augmentation de 77 millions d'euros par rapport à 2022. Les paiements de solidarité (notamment le RSA) augmentent, tout comme les dépenses d'énergie et celles liées à l'inflation.

Le vice-président (UDI) du conseil départemental, Nicolas Samsoen, exprime de vives inquiétudes face à la situation économique actuelle. Les recettes du département sont très instables et dépendent fortement de l'activité économique. De plus, il n'y a aucune marge de manœuvre fiscale. Selon le rapport d'orientation budgétaire présenté par Nicolas Samsoen, entre 2016 et 2023, les recettes provenant des droits de mutations ont augmenté de 100 millions d'euros, tandis que les dépenses ont augmenté de 200 millions d'euros. Pendant cette période, les droits de mutation ont pu absorber la moitié de l'augmentation des dépenses, mais ils connaissent désormais une chute importante et l'année 2024 s'annonce très difficile.

Avec l'adoption de la nouvelle trajectoire aujourd'hui, nous respectons le principe financier selon lequel l'Etat ne se soumet jamais hypocritement à lui-même, à savoir une gestion budgétaire responsable. C'est ainsi que François Durovray, Président du département de l'Essonne, s'exprime.

Pour la collectivité qui s'apprête à voter son budget dans les semaines à venir, la seule solution est de trouver des moyens d'économiser. Le département a ainsi annoncé qu'il renforcerait ses efforts de gestion en limitant les fonds alloués au fonctionnement à 1 %, alors que l'inflation est prévue à 2,6 %. De plus, il envisage de reporter certains investissements afin de réduire cette dépense d'environ 80 millions d'euros pour l'année 2024, ce qui représente un total de 240 millions au lieu des 320 millions prévus.

L'année à venir sera marquée par plusieurs projets de construction ou de rénovation de collèges, qui ne seront pas mis en œuvre. Dans le département de l'Essonne, certains dispositifs tels que les aides à la construction, les travaux routiers ou la rénovation du domaine de Chamarande seront également suspendus pour une année.

Aussi, il est mentionné que la Seine-Saint-Denis souhaite investir 2 milliards d'euros au cours des cinq prochaines années, malgré les obstacles auxquels elle fait face.

Malgré tous les efforts déployés, selon le président du département François Durovray (LR), il estime que cela ne sera pas suffisant. François Durovray déplore le fait que, avec la nouvelle trajectoire votée aujourd'hui, l'État ne s'applique jamais hypocritement à lui-même le mantra financier de la gestion budgétaire responsable. Il en appelle au gouvernement pour obtenir une révision des mécanismes de financement des départements ainsi qu'une véritable autonomie financière.

Il demande spécifiquement le paiement d'une indemnisation financière d'urgence et la centralisation du RSA.

Alain Piffaretti est l'a

Comment s'adapter dans un environnement complexe ?

Nos vidéos

Les premières images des 24 otages libérés lors de la guerre Israël-Hamas

La Finlande ferme ses frontières avec la Russie : pourquoi ?

Les Houthis capturent un cargo : des images incroyables

Le tournage de la série Sentinelles 2

Les articles les plus lus

La renaissance de l'ancienne gare Art déco, à deux pas du hub des transports de Massy

Déjà 350 installations en Ile-de-France pour l'opération "1 immeuble, 1 oeuvre"

Le chantier de la ligne 18 du Grand Paris Express se développe à Saclay

À la une

Treize otages israéliens libérés à Gaza

Nicolas Sarkozy conteste toute responsabilité pénale au procès Bygmalion en appel

Les prix d'acquisition des PME en baisse dans les fusions et acquisitions

Île-de-France

Des associations et des élus veulent mieux protéger les lacs de Grigny et Viry-Châtillon en Essonne

Le département de l'Essonne cherche des économies face à l'effondrement de ses recettes

Tesla France établit son siège social à Saint-Ouen

Informations pratiques

P

La Formation

Tous les droits sont réservés – Les Echos en 2023.