La France a activé le plan "Grand froid" dans plusieurs régions en raison de la baisse des températures qui a commencé ce lundi, avant une journée extrêmement froide prévue pour mardi.
Selon une publication des Echos
C'est la panique générale. Une grande partie de la France fait face à un épisode de froid depuis dimanche, qui va s'aggraver jusqu'à mardi, avec des températures négatives. Certaines préfectures, dont celle d'Ile-de-France, ont activé leur plan d'action en cas de grand froid. En raison de l'évolution des conditions météorologiques, Emmanuel Macron a demandé au gouvernement d'accélérer les mesures prises en réponse aux inondations qui ont touché le Pas-de-Calais, afin d'aider les populations affectées, en particulier les plus vulnérables et les sans-abri.
Après une période inhabituellement clémente pour cette période de l'année, le froid va s'installer pendant la majeure partie de la semaine, selon les prévisions de Météo France. Les températures vont baisser de plus de 10 degrés à travers tout le pays en seulement quelques jours. Des gelées sont déjà observées partout.
C'est la première fois depuis presque six ans que nous voyons cela. Dimanche, les températures ressenties, souvent renforcées par le vent, ont pu descendre à -10 °C le matin dans les régions montagneuses, comme à Saint-Flour (Cantal, à une altitude de 900 mètres) par exemple. En soirée, le thermomètre est descendu à zéro (à Sarrebourg, Epinal, Amiens) voire en-dessous de zéro (Valenciennes, Laon, Arras), principalement dans le nord et l'est de la France.
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Mardi sera la journée la plus froide de la semaine, avec des températures négatives dans la plupart du pays : -5 °C à Belfort, -3 °C à Lille, -2 °C à Paris, Bordeaux et Rennes, 0 °C à Lyon et Toulouse… cependant, il fera 9 °C à Marseille. Ce jour-là, l'indicateur thermique national, qui est la moyenne des températures relevées dans 30 stations météorologiques du pays, pourrait descendre en dessous de 0 °C. Cela ne s'est plus produit depuis février 2018, soit près de six ans.
Le dimanche, il y a eu une alerte jaune (deuxième niveau sur quatre) pour la neige et le verglas dans 60 départements, à l'exception des régions atlantiques et méditerranéennes. De plus, onze départements des régions montagneuses sont en alerte jaune pour les avalanches. Depuis le lundi, 40 départements sont en alerte jaune pour le grand froid.
Le plan "Grand froid" a été activé dans certaines préfectures, dont celles des Côtes-d'Armor, de Maine-et-Loire et de la région Ile-de-France. En Ile-de-France, cent places ont été ouvertes dès dimanche soir pour accueillir les personnes les plus vulnérables, et 274 autres places seront disponibles dans la semaine à venir. D'autres préfectures, comme celles des Hauts-de-Seine, du Bas-Rhin et de la Loire-Atlantique, ont annoncé la mise en place de mesures de prévention et de vigilance. Ces décisions permettent également de mobiliser des places d'hébergement supplémentaires pour les sans-abri, notamment en utilisant des gymnases réquisitionnés.
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Les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont toujours en alerte orange pour les crues, et la Première ministre Elisabeth Borne se rendra dans la région mardi. Les habitants, qui ont été touchés par les inondations, sont préoccupés par la baisse des températures.
Manque d'énergie
Selon Météo France, malgré le réchauffement climatique, il est encore possible d'avoir des périodes de froid. Cependant, ces périodes sont devenues moins fréquentes, moins longues et moins intenses au cours des 35 dernières années. L'épisode de froid prévu dans les prochains jours ne correspond pas aux critères d'une véritable "vague de froid".
🔴 La France fait face à une vague de froid ➡️ Agnès Pannier-Runacher rassure en affirmant que tout se passe bien. Le pays dispose d'une grande quantité d'électricité, au point d'en exporter, et dispose également de gaz. #8h30franceinfo pic.twitter.com/3yRWqCfeAn
Lors d'une interview sur franceinfo ce lundi matin, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a affirmé qu'elle n'était pas inquiète concernant une éventuelle pénurie énergétique. Elle a déclaré que tout se passerait très bien, car il y a une grande quantité d'électricité produite et de gaz stocké, ce qui nous permet d'être très à l'aise face à ces vagues de froid. Elle a conseillé aux Français qui sont préoccupés par ces températures de continuer à régler leur chauffage à 19 degrés, car le froid ne doit pas être une raison pour baisser le chauffage.
Le journal Les Echos.
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